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A’ l’occasion des célébrations du 25ème anniversaire de l’association taijiquan de Shanxi, Chine, a eu lieu la troisième competition internationale sur invitation de Taijiquan traditionnel style Yang. Je veux partager avec vous ce que je ressens au sujet.
Pourquoi est-ce qu’on participe aux competitions? Pour plusieurs raisons, qui vont de la volonté de soutenir l’association à laquelle on appartient et qui a organisé la manifestation au désir de se mesures avec nous mêmes ainsi que avec les autres.
Ce que je veux faire ici, c’est en parler du point de vue de l’enseignement. Participer à des competitions ou en tout cas à des événements publics nous permet de comprendre quelles sont nos reactions face à des situations qui sortent de l’ordinaire, nous offrant de cette façon l’opportunité de mieux nous connaître ainsi que de mieux (ou de moins) réactionner la fois d’après: finalement, ça renforce le caractère. Tous ceux qui ont participé à des competitions ou à des manifestations connaissent ce particulier genre de stress qu’on ressent avant la competition, c’est pas pareil pour tout le monde, évidemment, mai il vaut bien qu’on se mesure avec pour apprendre à le maîtriser. Cela est valable pour toute épreuve à laquelle on doit faire face, un examen scolaire, une intervention en public, un entretien de travail. Avant d’aborder ces épreuves nous faisons l’expérience de tensions qui vont de la trouille à l’envie de se sauver. Il n’y a rien de mal dans la trouille, ce qui est important c’est de lui faire face, ne pas se faire vaincre par l’envie de filer et quand on se sera mesuré avec cette peur on l’aura connue et la prochaîne fois dans la même situation on aura ancore la trouille, mais ce sera différent et surtout moins fort.
Beaucoup de personnes, de peur de rater un examen refusent de s’y présenter, de façon que le résultat qui en déroule est exactement celui qu’ils voulaient éviter, c’est à dire de le rater.
Pour moi, l’entraînement de mes élèves ne peut pas se passer de la competition, voilà pourquoi je les pousse toujours participer, à se mettre en jeu, à prendre des risques, à assumer leurs responsabilités, à se mesurer avec les autres.
Les bienfaits de cette attitude consistent dans une meilleure connaissance de nous mêmes, une confiance plus grande dans nos moyens, l’ouverture à une confrontation sur un plan d’égalité, ce qui permet d’ aborder les défis de la vie en manière plus calme, sans perdre son sang froid. En plus, cette sorte de tension psycologique et de l’esprit tout à fait spéciale qu’on ressent avant la competition nous mantient actifs, nous rend plus jeunes. De la même manière que. la tension musculaire garde nos muscles actifs, cette tension psychologique garde actifs nos “muscles mentaux”, c’est ça, elle n’est pas nuisible, au contraire, elle fait du bien. Par conséquent , non seulement elle constitue un bon entraînement pour nous habituer à endurer nos tensions psychiques mais elle entraîne même notre cerveau.
Un enseignant va-t-il pouvoir participer à une competition à la quelle prennent part ses élèves aussi? Bien sûr, à mon avis. Et s’il fait des erreurs au cours de sa performance? Tout le monde peut se tromper! L’enseignant est un être humain, c’est un bon moyen pour le réaffirmer!
Va-t-il perdre sa crédibilité face à ses élèves? Bien sûr que non, car il vont avoir l’exemple de quelqu’un d’assuré, quelqu’un qui a pris sur soi un risque réel et pour cela est en mesure d’assumer ses responsabilités. Ses élèves vont comprendre que un enseignant pareil est capable aussi de prendre soin d’eux afin de les amener à apprendre le plus possibile selon les capacités de chacun. Le plus grand risque pour un tel enseignant, c’est d’avoir de pires resultats que ses élèves, d’être surclassé: pour moi, c’est le meilleur des resultants.
Pourquoi est-ce que je dis ça? Un élève qui me dépasse renforce la perception que les autres ont de moi, en premier lieu car il est évident que l’élève qui a eu meilleur résultat que moi a eu un bon maître! Je suis donc d’accord avec ce que dit Leonardo da Vinci: "celui qui ne dépasse pas son maître est un piètre élève". En effet, la maîtrise de certaines connaissances et capacités m’a coûté beaucoup de travail, donc si j’arrive à transmettre à mes élèves tout ce que je sais à l’heure actuelle, ils vont avoir moins de difficulté et même, a parité de travail, ils vont atteindre un niveau de connaissance plus élevé que le mien. En second lieu, cela fait comprendre aux autres élèves qu’eux aussi, ils vont pouvoir obtenir toute l’attention de l’enseignant et ils vont apprendre tout ce qu’ils seront capables d’apprendre. Ils vont se rendre compte que leur enseignant transmet toutes ses connaissances , sans réserves, sachant très bien qu’on ne finit jamais d’apprendre.
Je ne me borne donc pas aux affirmations de Leonardo, le processus d’enseignemenr/ apprentissage ne serait qu’un transfert d’un conteneur à un autre, mais je pense plutôt que c’est un parcours créatif duquel les deux, enseignant et disciple, peuvent tirer profit. Quand j’aurai réussi à amener mes élèves à un bon niveau de connaissance, je vais être libre d’apprendre d’eux, à l’intérieur d’un parcours creative deconnaissances où l’élève et le maître intéragissent et s’échangent à tour de role, un processus en spiral qui va nous consentis l’approfondissement de nos connaissances ed de nos capacities. Le fait d’avoir des élèves réceptifs et créatifs me motive à leur enseigner et donc à apprendre toujours davantage. Par ailleurs, en leur enseignant, je vais être en mesure de stratifier mes connaissances, de les stabiliser (je perçois le passage comme une superposition de couches), par consequent les connaissances que je possède déjà vont prendre moins de place, elles vont s’automatiser, elles ne vont pas avoir besoin de trop d’énergie pour rester en place, je vais donc pouvoir utiliser l’énergie libre pour apprendre advantage, suivant un parcours hélicoidal. Pour cette raison, je me plaîs de completer la phrase de Leonardo "celui qui ne dépasse pas son maître est un piètre élève" par la suivante" "... tel que le maître qui n’apprend pas de son disciple".
Quelle es donc la fonction de l’enseignant? Celle d’enseigner, bien sûr, et meme d’enseigner de façon que ses élèves apprennent! Par conséquent il doit être en mesure d’adapter sa méthode d’enseignement aux capacities d’apprentissage de chaque élève, de façon à obtenir que le nombre le plus élevé de disciples parvienne à être autonome et à devenir enseignant lui aussi, s’il le desire. Quelle sorte d’enseignant serais-je, si je n’admettais que mes élèves vont pouvoir un êcapables de devenir indépendants?
L’exemple de la famille en découle naturellement. Dans une famille les parents élèvent leurs enfants, en les nourissant et en transmettant leur connaissances, par l’exemple ainsi que tenant des propos. Ce parcours contient en soi le but d’atteindre sa propre fin, donc de s’achever, c’est à dire que une fois les enfants grandis les parents devront pouvoir s’effacer pour permettre qu’ils suivent leur chemin. L’échange entre parents et enfants exixtera toujours, mais il se jouera sur un plan advantage d’égalité et las parents vont aussi commender à apprendre de leurs enfants, jusqu’au moment où ce seront les enfants qui s’occuperont den parents selon un parcours ciculaire et naturel.
Quant au respect dû aux parents et aux enseignants, celui qui est capable de se renouveler continuellement, de comprendre les situations est sans aucune doute en mesure aussi de savoir quand le moment est venu de doucement s’effacer, et pour cette raison il merite le respect.
Et avec ça on revient à la question du début. Il n’est pas toujours évident de comprendre à quell point du processus on se trouve, quelques fois une situation qui se déroule au dehors parvient à mieux faire comprendre à l’enseignant quand son élève est prêt e à l’élève si le moment de prendre l’envol est réellement arrive. La participation à des competition ayant lieu en dehors de notre "cocon" est très utile même en ce cas. Et puis, on s’émotionne et on s’amuse!
(Roberta, 21/10/2007, traduit par Teresa Serri)